Tabéa Tysowski,
Se forme et expérimente dans différentes formes artistiques pour créer des spectacles singuliers, qui mêlent danse, cirque, théâtre.
Dans sa recherche permanente, elle complète sa technique de cirque ( fil ) par des pratiques telles que la danse contemporaine, le butô, le théâtre gestuel et le clown, pour enrichir son vocabulaire scénique.
D’origine Allemande, elle est issue des écoles de cirque : "l'Espace Catastrophe" à Bruxelles, "Carampa" à Madrid et "le Lido" à Toulouse.
Dans sa vie professionnelle, elle a participé à plusieurs projets artistiques en Afrique, Asie et Europe et a travaillé avec des compagnies de théâtre de rue comme la Cie Transe Express, la Cie Pipo Total et la Cie Popul'art.
Dans « Entre mes mains » elle joue un rôle à plusieurs facettes émotionnelles où la danse du tango caractérise le personnage,
le fil apporte une autre dimension ou elle s'échappe de la réalité physique pour accéder au émotions impalpables.
Dans « Allerleirauh » la recherche est plus dans la performance. Elle danse avec des différents matières comme la terre, les feuilles ou une branche d'arbre.
Puis elle recite un poême et revendique un pamphlet. Tout est dans le moment présent.


Yannick Vilaine,
Musicien autodidacte nourri au blues, d’abord pécheur sur l’eau qui passe à proximité de l’estuaire de la Loire, observateur de la nature trop souvent insaisissable à la recherche du poisson qui nourrit son homme. La plainte et la protestation font pour lui l’essence du «free».
Avec une guitare électrique en guise de porte voix et une technique personnelle entre des doigts façonnés par les eaux froides et le travail «à la dure», il improvise avec les moyens du bord.
Travaillant essentiellement à l'oreille, il développe l'improvisation à travers les rencontres de différents musiciens, tels que Les Ignobles du vignoble, Electronics free men, Mathieu Prual, Game Over, Electric Pussies ...Cherchant à donner du sens au son, il crée des ponts entre le visuel et le sonore en décrivant ainsi une sorte de peinture musicale.
Dans « Entre mes mains », c'est le tango qui domine et qui danse, la pratique de la guitare devient alors gestuelle et dans l'action.
Dans « Allerleirauh », c'est un travail sonore et expérimental, inspiré par le blues et le rock.